Lumières volées
Importance des ombres
Soudain les rayons
Perçant les vitres dépolies font jaillir et onduler sur les vieux murs
Comme une douce vibration
Et dans un lent mouvement
Cette métamorphose de l’invisible.
Je me souviens
De la fraîcheur du vent un soir de Juin dans la cour de l’Évêché.
De l’odeur de la tourbe piétinée par les danseurs.
Du vol des lucioles sur la promenade Racine.
Et du haut de la tour Fenestrelle un choucas nous ignore.