Deux chaises un rayon de lumière
des pensées des livres
Emprunter un nouveau chemin
L’aventure de la solitude relative
Deux chaises un rayon de lumière
des pensées des livres
Emprunter un nouveau chemin
L’aventure de la solitude relative
Tous les matins le même spectacle, le même paysage qui change sans cesse au gré des saisons, mais qui reste identique dans sa composition. Certes les arbres grandissent s’étirant chaque jour un peu plus vers le ciel comme dans une course vers le zénith. Les herbes dans le pré selon les espèces gagnent du terrain sur les autres ce qui donne un camaïeu de verts sans cesse bouleversé, derrière la rangée d’arbre un champ de céréales qui selon les années est rempli de soleils ou bien d’une blonde chevelure qui oscille dès la moindre brise. En cette saison les rouges, les jaunes, les bruns envahissent les dégradés de vert. Seuls les cyprès pointant vers le ciel gardent ce vert si caractéristique. Dans tous ces changements il faudrait inclure les sons, essentiellement le chant des oiseaux qui varie selon les saisons jusqu’à presque disparaitre en plein cœur de l’hiver, comme si l’hiver pouvait avoir un cœur. Ça se saurait.
Bref! Tout ça pour exprimer cette sensation d’immobilisme face a ce paysage toujours en mouvement et toujours figé.
Parfois le nomadisme me manque.
Ceci n’est pas une coquille
Aucune erreur décelée dans le texte
Une Saint Jacques
Santiago
Sur un mur
Face à la mer
Plein sud
Face au soleil
Des traces
Usé le granit devant le bassin
Je me penche et prends plein la bouche du froid glacial de l’eau
Les flancs du Lozère
Se jeter dans le vide
Dévaler en trombe vers Le Luech
Cascades
Et
Autres gours
Les plus sauvages des truites
Immobiles
à
Contre-courant
Surveillent sa limpidité
Traits noirs filants
Sous le bloc de granit le plus proche
Lorsque dérangées.
Merveilleux Trenze
Surplombant
Ces instants…
des grains dans le silo
des grains qui s’amoncellent
des grains en tas
des grains tressés dressés froissés
comme des fraises dans un panier
mais sans le jus rouge qui glisse entre les brins d’osier
juste une fine poussière qui se pose dans tous les replis
qui sèche les poumons jusqu’à l’essoufflement
qui ferme la parole
les yeux
lui.
Pas en son nom
Pas en mon nom
Juste respecter l’Humain
En la lentille a la poire
la douceur du fruit se goutte
le regard en extravision
ponctuant les agapes
en la le pont
la douceur du regard
traduit l’amitié
et conserve le gout
de la confiture de vieux garçon
Vendredi quand tout va très vite
pour rejoindre des lieux neutres
la fureur des moteurs
bouscule les ons
et effraie les iench
silence des grues
bon week end
De nouvelles difficultés sont à affronter mais nous ferons face à ce nouveau défi, réaliser un blog.