Gâteau
Quelques escargots
Et un nombril de Vénus
Sublimes saveurs
#haiku #photos #saveurs #cuisine
Gâteau
Quelques escargots
Et un nombril de Vénus
Sublimes saveurs
#haiku #photos #saveurs #cuisine
Au détour d’un chemin longeant la rivière
envouté par les couleurs automnales
aux portes de l’hiver tu découvres ces installations
qui réveillent tes souvenirs de pêche au goujons
sur les rives du Tarn à Ambialet
un retour en arrière de presque soixante ans
avec aujourd’hui que des absents autour de toi
et pourtant si présentes les images et les senteurs
de la rivières et des poissons fraichement capturés
naît cette envie de recommencer en d’autres lieux
en solitude se poser sur une berge à découvrir
dans le silence regarder lentement s’écouler le temps
sur la surface du Bès .
vers ces nouveaux espaces de liberté simplicité vous faire
rêver vous entrainer …
Pente du Carlit
En sa lente ascension
Effleure Liberté
Les souvenirs perdurent avec leur lot de joies.
En ce matin vert – oppressant
Chasse ces fioritures colorées – conjugue le présent
Entre noir et blanc appréhende les gris
Efface vert-bleu, tendres, nuit, sombres et clairs lumineux
Juste encre de chine noire à grise transparence
Combien de temps pour voir les verses des socs déchirants
Étaler sur le sol la terre ravagée sèche et vidée de toute vie
Combien de temps encore
Pour prendre le chemin des arbres et les longs sentiers tapissés de sauvages
Pense la lenteur de la respiration
Comme un acte précieux qui rythme l’avancée
Redécouvre la vie dans ses accords parfaits
Les espaces partagés
Et
Le goût délicieux de la fraise des bois…
#haiku #bonjour #Uzès #saint-siffret
Au cœur du chemin
Deux perdrix se promènent
Saint-Siffret siffle
Lumières volées
Importance des ombres
Soudain les rayons
Perçant les vitres dépolies font jaillir et onduler sur les vieux murs
Comme une douce vibration
Et dans un lent mouvement
Cette métamorphose de l’invisible.
Je me souviens
De la fraîcheur du vent un soir de Juin dans la cour de l’Évêché.
De l’odeur de la tourbe piétinée par les danseurs.
Du vol des lucioles sur la promenade Racine.
Et du haut de la tour Fenestrelle un choucas nous ignore.
Surfaces emmêlées
Volent feuilles d’automne
Joue martin-pêcheur
Ah! Et rien samedi?
Si Si
Contempler l’ampleur de la brume
lentement se détacher des arbres
voir les gouttes heurter le sol
Écouter l’air qui siffle dans ma gorge
Inspirer
Sourire
Peindre le ciel en bleu
Fuir l’immobilisme et partir
En crachant son bonheur
De l’élégance des flamingos
absorbés dans leur recherche
A l’élégance des grues
Un monde qui se dégrade
Suis je un flamant rose?
Oui
Inéluctable?
Peut être pas mais le chemin est long
Deux mille quatre une date comme une autre non pas vraiment
une exposition
organisée à Uzès au sein de l’hôtel des consuls.
Pourquoi cette lumière?
La dépression vive ce moment?
Une découverte qui éclaire?
La lumière est venue d’une nouvelle activité?
Bénévole parce que incapable d’envisager
un échange d’argent
avec un travail
juste l’activité
je vais réfléchir encore comment traduire les pensées qui m’assaillent et veulent être mise en avant le soucis est de savoir si cela
est intéressant
mais en posant cette question je prends conscience de la complexité de l’utilisation du clavier et du partage de ces pensées je vais partir dans l’Aubrac bientôt c’est décidé
deux mille dix Neuf sera dans le Cantal
face à une solitude relative mais
présente et recherchée afin d’en mesurer les effets
sur la peinture le dessin et quelques essais à l’écriture mes relations avec l’autre me permettant d’appréhender la désertification de l’entourage avec sérénité les quelques rencontres en ces nouvelles contrées laissent présager de multiples possibilités de nouveaux contacts riches alors
passer à une autre vitesse de vie
peser le poids
du trait
du pinceau
du mot
avant de les poser ou bien simplement les laisser jaillir et en mesurer consciencieusement l’apport sur la feuille la toile l’écran j’espère en la solitude pour enrichir ces
réflexions et le résultat
avec impatience le départ s’approche vers les paysages blancs en cette saison
PS: à ceux que je côtoie presque quotidiennement vous allez me manquer mais je ne serai pas si loin et vous viendrez découvrir